Le 21 Mars 2024, s’est tenue dans les locaux de la Ligue de l’Enseignement une formation animée par KuriOz qui portait sur le thème « Partir faire de l’humanitaire en conscience ». Cette formation a été organisée à l’intention des volontaires en service civique venu·es de plusieurs organismes.

Elle avait pour buts de réfléchir aux causes et conséquences des grandes inégalités mondiales et de la pauvreté, de se questionner sur le positionnement et le rôle de chacun·e dans le cadre d’un projet de solidarité internationale et de prendre conscience de l’impact de nos codes culturels dans nos façons de percevoir les autres.

A l’issue de cette formation, nous avons recueilli les impressions de Charbel, un volontaire en service civique qui a participé à l’animation de la formation.

Peux-tu nous présenter brièvement les 3 activités que tu as co-animées ?

Au cours de cette formation, j’ai eu à co-animer le jeu de l’albatros, le jeu « mon projet de développement » et le speed meeting. Leurs particularités, c’est qu’ils sont tous des jeux de rôles.
Le jeu de l’albatros met en scène des femmes et des hommes qui doivent assister à une cérémonie dans un village aux coutumes peu communes.
Le jeu Mon projet de développement lui par contre consiste à mettre en place un projet de solidarité internationale en incarnant des rôles d’acteurs internationaux et nationaux.
Pour finir, le speed meeting est une simulation d’un entretien d’embauche entre des bénévoles et des recruteurs.
Notons que les deux premiers jeux, pour ne pas dire tous les trois, imposent dans l’incarnation des rôles, des contraintes aux participant.es, ce qui contribue au côté pédagogique de cette formation.

Quelle activité as-tu préféré co-animer ? Pourquoi ?

Je n’ai pas vraiment de préférence. Mais si je devais choisir une activité, je choisirais le jeu de l’albatros. Il permet une véritable mise en situation et permet aux participant.es de se mettre dans la peau des différents personnages du jeu. C’est d’ailleurs l’une des activités qui au début parait gênante, mais finit par être appréciée de tou·tes les participant.es.

Comment ont réagi les volontaires ?

Dans l’ensemble, les volontaires ont bien réagi. Au début de la séance, iels étaient timides et presque pas réactif·ves. Mais dès la deuxième partie de la journée, iels étaient beaucoup plus dans l’interaction et plus enthousiastes aussi.

A ton avis, quelle activité de la journée a le plus marqué les volontaires ? Pourquoi ?

Comme je le disais déjà plus haut, l’activité de la journée qui a le plus marqué tou·tes les participant.es de façon unanime, c’était le jeu de l’albatros. Ça leur a permis de se questionner sur leurs représentations liées à leurs cultures et de prendre conscience de la nécessaire ouverture d’esprit lors d’une rencontre interculturelle.

Y a-t-il une de leurs remarques, une réflexion partagée pendant la journée qui t’a particulièrement interpelé ?

Oui il y a eu quelques remarques qui m’ont interpelé comme :
« J’ai bien aimé la cérémonie et les échanges que nous avons eu sur les rôles qu’on peut avoir en tant qu’acteur de développement » ou encore « J’ai trouvé la formation très intéressante, j’ai surtout aimé le fait qu’elle soit basée sur des jeux »

Par Charbel GANGBE, volontaire en service civique

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